Ibrahim Maalouf dans Gala et sur Canal +

Dans un entretien accordé le 15 juin au journal Gala, Ibrahim Maalouf répond au questions de Nikos Aliagas sur sa carrière, son parcours et sa vie. Il sera à retrouver cette semaine sur Canal + le 24 juin pour son émission IMPROBOX.

Après la sortie de son dernier album “Capacity to love”, Ibrahim Maalouf continue son parcours. On le retrouvait la semaine dernière dans Gala (voir ci-dessous) et il sera sur Canal ce 24 juin dans une émission dédiée à l’Impro baptisée IMPROBOX. Kad Merad, parrain de l’émission, sera le premier invité à se prêter à l’exercice pour la première prévue le 24 juin prochain, à 19h sur Canal+ en clair. L’émission sera également disponible à la demande sur la plate-forme de streaming myCANAL. L’humoriste Nawell Madani, Kev Adams, Isabelle Nanty, et Stéphane de Groodt, ont également accepté de relever le défi. A cette occasion, le trompettiste avait également invité des musiciens amateurs à le rejoindre et vous y retrouverez donc de nombreux invités. Le principe de l’émission est simple : initier les artistes à l’instrument.

Le trompettiste a donné la semaine dernière une interview au journal Gala, face au journaliste Nikos Aliagas.

Ibrahim Maalouf est un phénomène, compositeur et producteur, trompettiste virtuose, il oscille aisément d’un monde à l’autre comme un équilibriste, entre Orient et Occident, entre jazz et musiques du monde. En 2022, il a été le premier instrumentiste libanais à avoir été nommé aux Grammy Awards pour son album Queen of Sheba sur lequel il a travaillé avec Angélique Kidjo. Maalouf n’est pas un artiste de chapelle, il passe d’un monde à l’autre pour créer des liens, des correspondances, il écrit des musiques de film, reste le chouchou de Quincy Jones, collabore avec les plus grands, de Sting à Matthieu Chedid, de Vanessa Paradis à Juliette Gréco ou encore Salif Keïta. Issu d’une famille de musiciens et d’intellectuels de Beyrouth, Ibrahim, que ses proches appellent Ibo, n’arrête jamais : 17 albums, des concerts aux quatre coins du monde et une soif viscérale de partage. Le 20 juin, il se produira sur la scène de la Cigale pour deux concerts intimistes. Et le 29 novembre, il jouera devant le public de l’Accor Arena. Rencontre dans le miroir avec un artiste hors norme.

Dans cette interview, le musicien nous parle beaucoup de son image de lui-même qui change au fil des années et de l’âge qui avance mais également une question assez étonnante :

Nikos Aliagas : Que changeriez-vous chez vous si vous aviez une baguette ou un bistouri magique ?
Ibrahim Maalouf : En vrai ? La trompette ! (rires) En réalité, ce n’est pas l’instrument que je voulais au départ, je souhaitais jouer du piano et de la guitare. La trompette, c’était un mariage de raison que les miens m’ont imposé. On a appris à s’aimer et aujourd’hui, faire le chemin sans elle me paraît inconcevable.

Le musicien ne cache pas, dans ses albums, sa volonté de s’ouvrir à d’autres esthétiques, de toucher à d’autres instruments et de mettre la trompette en second plan. On retiendra également un conseil qu’il faut parfois rappeler et notamment aux plus jeunes qui souhaitent se lancer dans le métier “Ne pas aller trop vite, ne pas brûler les étapes. Aller trop vite peut engendrer des illusions et des déceptions, il faut prendre le temps. J’en suis à mon 17e album et j’apprends encore. L’expérience est importante.

L’interview intégrale est disponible sur le site de Gala et à retrouver dans le Gala N°1566 disponible dans les kiosques depuis le jeudi 15 juin 2023.

Source : Gala // Photos : @PERUSSEAU-VEEREN / BESTIMAGE

Trompette Actus

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