
Au mois de juillet dernier nous vous en parlions de Béesau, de son vrai nom Rémy Béesau qui sortait alors son premier EP “Placement libre” produit par Blue Note Lab, une subdivision de Blue Note Records (11 octobre 2019). Il s’agissait alors d’un single, aujourd’hui un album entier et totalement abouti vient de sortir.
Àu moment du single en juillet la RTBF interviewait Rémy et celui-ci déclarait : « J’ai commencé la trompette vers 6 ou 7 ans, grâce à ma maman. C’est elle qui m’a donné envie de jouer de cet instrument. Ensuite, j’ai fait 8 ans de conservatoire mais j’ai fini par arrêter parce que l’encadrement autour ne me convenait pas. J’avais 14 ans à l’époque et j’avais déjà envie de faire de la musique. Je me suis acheté un PC et j’ai commencé à faire des prod et des instrus pour des rappeurs de La Rochelle.
A 18 ans, je suis tombé sur un album de jazz d’un grand trompettiste et ça a été le déclic. J’ai ressorti la trompette de sous mon lit et je me suis remis à jouer. Je me suis inscrit dans une école à Bordeaux, que j’ai arrêtée après deux ans, et ensuite rebelote à Paris. On peut dire que j’ai toujours eu un problème avec l’encadrement et l’autorité. Le cadre scolaire ne me convenait pas, même si j’adore jouer et que je bossais comme un fou. J’ai donc commencé à jouer dans des clubs de jazz à Paris, je me suis fait repérer et je me suis retrouvé à être soliste pour Seal ou encore à jouer de la trompette pour Kungs. Il y a deux ans j’ai signé chez Universal, ce qui m’a permis de vraiment me concentrer sur mes productions, développer mon univers, inspiré par ce parcours varié.» Nous vous invitons à lire la suite sur le site de la RTBF.

Aujourd’hui au moment de la parution du disque complet c’est au tour de Paris-Match de sortir un bel article sur Rémy. Nous vous invitons à le lire car il est vraiment très bien. Nous vous en partageons ci-dessous quelques extraits.
“Ça a été difficile pour vous de se lancer en tant que trompettiste ? Est-ce que c’est plus difficile qu’une carrière de chanteur ?”
Rémy Béseau :”Oui, je pense que c’est plus difficile. Après ça n’a pas été difficile comme choix de se dire : « je veux faire ça ». Je le vois plus comme une vraie course de fond. Ce n’est pas un sprint : le but n’est pas de faire un hit d’un coup et que tout le monde t’oublie après. Je reste quand même un musicien, c’est-à-dire que si j’ai la chance de vivre jusqu’à 100 ans, je voudrais toujours en jouer, aller sur scène et faire de la musique. C’est plus difficile de se faire respecter dans ce milieu, parce que j’intègre un milieu qui ne fait pas partie au final du milieu instrumental, vu que je travaille avec des rappeurs ou des chanteurs. C’est plus difficile de faire comprendre ce que je fais aussi.
En tout cas, je ne suis pas spécialement pressé. Les choses arrivent comme elles arrivent et comme elles doivent arriver. Le but, c’est aussi de montrer d’autre chose. Maintenant, il y a tellement de jeunes chanteurs, et finalement, on n’est pas beaucoup à faire ce que je fais. Donc peut-être qu’au final, c’est aussi une force. C’est un peu paradoxal.” Elodie Metral
L’article intégral est à lire sur le lien ci-dessous.
Rémy est un artiste Van Laar, marque qui fabrique d’excellentes trompettes. Il est actuellement en tournée dans toute la France.