France Musique consacrait un article à Miles Davis, paru le 28 septembre 2021.
“Musicien et interprète de jazz pour le moins légendaire, Miles Davis est une figure incontournable du jazz du XXe siècle. Voici 10 (petites) choses que vous ne saviez (peut-être) pas sur le trompettiste qui a changé le cours de la musique cinq ou six fois, selon ses propres dires !“
On y trouve quelques anecdotes sur la vie du Jazzmen, et notamment son évolution au fil des avancées, découvertes et invention musicale. France Musique y partage également une interview du musicien qui livre quelques conseils aux débutants en VOSTFR.
“Lorsque l’on parle de Miles Davis, un mot semble inévitablement s’y associer : cool.“
La vidéo se termine par Lucienne Renaudin Vary dans la BO de “Ascenceur pour l’Echafaud” dans une transcription pour guitare et trompette avec Thibaut Cauvin dans une émission enregistrée le 13 février 2021 au Théâtre de l’Alliance Française et présentée par Clément Rochefort. La version complète est disponible sur YouTube.
Ascenseur pour l’échafaud
Alors que Paris est envahi dans les années 1950 par le jazz et les nouvelles sonorités américaines, le jeune réalisateur français Louis Malle termine son premier long-métrage : Ascenseur pour l’échafaud. Il rencontre en 1957 le grand Miles Davis, de passage en France pour une série de concerts, et demande avec espoir à ce dernier de signer une musique pour son film. À l’issue d’une projection privée du film, Davis accepte et se lance rapidement dans la composition de plusieurs motifs et accords.
Enregistrée en une seule nuit, entre le 4 et 5 décembre 1957, la musique est une œuvre librement improvisée autour de courtes scènes du film, projetées devant les musiciens. Non seulement affranchis de toute partition, Louis Malle donne comme indication aux musiciens que « la musique devait être en net contrepoint de l’image » et leur demande de « ne jamais chercher, à travers leur jeu, à traduire ou à refléter directement l’action. »
Avec Ascenseur pour l’échafaud, la tendance du jazz dans le cinéma est lancée. De nombreux réalisateurs font ainsi appel aux plus grands noms du genre tels que Gerry Mulligan, Art Farmer, Art Blakey et ses Jazz Messengers, et même Duke Ellington. En invitant la musique de Miles Davis dans son film, Louis Malle déclenche un rapprochement durable entre le monde du jazz et celui du cinéma.
L’article a été écrit par Léopold Tobisch et est ponctué d’extrait audio à savourer au son inoubliable de Miles Davis. Bonne lecture à vous.