
Parmi tous les instruments demandés la fanfare recrute une trompette. les contrats sont de 3, 5, 8 ans renouvelables.
Une audition sera effectuée pour toute demande d’intégration.
(1 morceau de votre choix, 1 déchiffrage, et un entretien). Dans la mesure du possible les musiciens doivent avoir une formation musicale et un niveau instrumental équivalent à un élève de 3ème année de 2ème cycle. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez tout de même faire une audition.
Les musiciens ont tous une spécialité militaire.
Les candidats doivent satisfaire les conditions d’aptitude à l’engagement en vigueur pour l’Armée de Terre et suivent la même formation initiale que tout autre personnel engagé.
HISTOIRE
« Formé à Strasbourg en janvier 1735 par le comte Esterhazy avec des volontaires hongrois, le 2ème Régiment de Hussards n’a cessé de se couvrir de gloire pendant toutes les campagnes de la monarchie.
C’est en particulier durant la guerre de Sept ans, sous les ordres de son nouveau colonel, le Marquis de Chamborant, qu’il devient si célèbre que, dans toute l’armée, on appelle les cavaliers du régiment : « Les Chamborants » du nom de leur chef qui conservera son commandement 30 années durant.
En 1792, au début de la révolution, le 2ème Houzards se distingue à Valmy, Jemmapes, Courtrai et Wattignies.
En 1795, des Chamborants participent à la prise de la flotte hollandaise immobilisée dans les eaux glacées du Texel. Le régiment participe aux campagnes de Napoléon et se distingue particulièrement lors des plus grandes batailles, Austerlitz et Friedland.
1844 offre aux Chamborants de nouveaux champs de batailles : le Général Bugeaud les appelle sur la terre d’Afrique pour continuer la lutte contre Abd-El-Kader. A leur histoire déjà centenaire, ils ajoutent de nouvelles pages de gloire et mériteront le surnom de « Lions du Désert » justifié en autre, par leur participation à la victoire d’Isly.
Le 14 juin 1859, en Italie, le régiment charge victorieusement les hussards autrichiens de l’archiduc Charles à la bataille de Solférino. En 1870, le régiment se distingue aux batailles de Rezonville, Gravelotte et Metz.
En 1845, le 2ème Escadron sera pratiquement anéanti à Sidi Brahim en se sacrifiant pour les « Chasseurs d’Orléans ».
Pendant la première guerre Mondiale 1914-1918, le régiment combat en Belgique, en Champagne, et tout particulièrement à la ferme du bois de l’arrière cour ou le 3ème Escadron perd 75% de ses effectifs, mais barre la route d’Amiens à l’ennemi. Au début de la seconde guerre mondiale, en 1939, le régiment est scindé en six groupes de reconnaissance de division d’infanterie (G.R.D.I.) puis, lors de l’invasion de la zone occupée par les allemands en 1942, une partie du régiment rejoint l’Afrique pour former le 5ème régiment de chasseurs d’Afrique, l’autre prend le maquis en Auvergne.
Après la victoire, le 16 février 1946, le régiment est réformé à Orléans. Il participe activement, par l’envoi de ses cadres d’active, aux campagnes d’Indochine et d’Algérie jusqu’en 1962.
En 1979, le 2° Hussards se trouve à Sourdun, en Seine et Marne. Il y expérimenta l’AMX 10RC lors de sa mise en service et ensuite le VBL (véhicule blindé léger). Il a connu de nombreuses mutations jusqu’à son transfert sur Haguenau en 2009.
Le 2° régiment de hussards est le régiment de recherche humaine des forces terrestres.»