Trompettiste hors-pair et complice du regretté Pierre Dutot, Alain Loustalot nous a quittés. Présentation de ce musicien discret, modeste et d’une gentillesse inégalable.
Alain Loustalot a commencé ses études musicales à l’école nationale de musique de Tarbes (Hautes-Pyrénées) pour ensuite les achever au conservatoire national supérieur de musique de Paris. Il était professeur hors classe au conservatoire national de région de Nice et soliste de l’ensemble de cuivre Hexagone.
C’est en 1965 qu’il obtient un premier prix d’excellence à l’unanimité à l’école nationale de musique de Tarbes, en 1966 un premier prix à l’unanimité, 1er nommé, au concours des classes supérieures de la ville de Paris. En 1969, il passe son prix du conservatoire national supérieur de Paris dans la classe de maître Vaillant. Il obtient le certificat d’aptitude au poste de professeur de trompette en 1974 et entre à l’orchestre de l’opéra de Nice en 1988.
Alain Loustalot a participé à de nombreux festivals et concerts en tant que soliste : festivals d’Auch (Gers), des abbayes des Landes, des Soirées de Normandie, de Pâques de Lourdes (Orchestre Pro-Arte de Munich), des Arts de Montarnaud, de Musique et d’Art Sacrés de Nice, création du Te Deum de Jacques Charpentier à Toulouse (orchestre Auriacombe), création mondiale des Rois-Mages de Landowsky pour trompette, flûte et choeurs avec la chorale de Radio-France.Concertiste international, il a participé à des tournées en Allemagne, Angleterre, Belgique, Danemark, Écosse, Espagne, Irlande, Italie, Suède, Suisse, Cameroun, Congo, Océan Indien etc.
Il a été choisi pour assurer la partie musicale lors de la venue du Pape à Lourdes. Il était régulièrement demandé comme membres de Jury pour des concours d’entrée et d’attribution des prix des conservatoire nationaux supérieurs de musique et pour l’obtention du certificat d’aptitude au professorat. Il est fondateur et directeur de l’académie de trompette Grasse-Côte d’Azur. Ambassadeur musical d’un pays et d’une école, ses qualités pédagogiques reconnues lui ont permis d’être invité à assurer des master-class tant en France qu’à l’étranger.
Il disparait en laissant un héritage pédagogique, musical et humain qui permettront à son souvenir de continuer à vivre malgré son décès.
La rédaction présente ses sincères condoléances à la famille.
