Après 36 ans, Thierry Caens passe le relai au festival Musique au Chambertin

Le Festival « Musique au Chambertin »,  une aventure de 36 ans s’achève  pour son directeur artistique fondateur, Thierry Caens. Retour sur cet événement qui a rythmé Gevrey-Chambertin durant de nombreuses éditions mêlant musique & grands crus !

Après 36 édition riche en musique et en grands vins, Thierry Caens a définitivement passé le relai du festival qu’il avait fondé en 1987 “Musique au Chambertin”. À cette occasion, le musicien qui prépare la sortie d’un nouveau disque nous raconte l’histoire de cet événement de sa création à nos jours.

1987 la fondation

En 1987, j’ai fondé la Camerata de Bourgogne, orchestre à géométrie variable, mais j’ai aussi fondé le festival auquel  j’avais longtemps pensé  « Musique au Chambertin » ! C’est  à Gevrey-Chambertin, capitale mondiale des grands crus de Bourgogne (seul village à posséder 9 grands crus ) que ce fut possible, grâce au maire de l’époque Jean-Claude Robert , qui adhéra aussitôt au projet .

Le slogan était déjà « la musique est au Chambertin, ce que le coq est au vin  » car, dès le début l’ambition était de proposer une diffusion musicale à la hauteur des grands vins. La tâche était lourde car ce prestige viticole imposait une excellence musicale incontestable .

Musique et Vin

Si le concept est aujourd’hui largement repris, à cette époque il était assez novateur. Cependant pour moi il y avait une logique imparable et la complémentarité des 2 activités me semblait évidente. C’est la raison pour laquelle, dès le début, nous avons proposé une dimension conviviale affirmée. C’est ainsi que nous avons organisé des après-concerts avec dégustations (vins et produits locaux tels que le jambon persillé, les gougères au comté, et les fromages Gaugry , le fameux inventeur de l’« Ami du Chambertin »).

En relation avec les vignerons locaux nous avons créé les « promenades en Pinot », le Pinot est le cépage principal pour les vins rouges dans cette zone, ces moments qui consistaient à réunir  un public de marcheurs (maximum 30 personnes) et, le dimanche matin, nous nous retrouvions pour arpenter les climats, sous les commentaires éclairés du vigneron choisi et de Jacky Rigaux, grand scientifique spécialiste des vins de Bourgogne. Il y avait une dimension pédagogique, pour faire découvrir ces vignobles magnifiques, si différents les uns des autres, par leur géologie, leur exposition, et par les savoir-faire très différents , d’un vigneron à l’autre. Cela se terminait à midi, au Domaine, par un apéritif avec dégustation des vins commentés, et de gougères …

Chaque année nous proposions de rencontrer plusieurs vignerons des villages concernés.

La 1ère édition

En 1988 a donc eu lieu la 1ère programmation, nous avions réuni quelques moyens pour accueillir des « amis fondateurs » fidèles parmi les fidèles, qui ont en quelque sorte « essuyé les plâtres ».

C’est ainsi que Claude Bolling est venu faire swinguer l’Espace Chambertin, un grand moment avec cette grande personnalité chaleureuse. J’ai fait jouer l’orchestre que j’avais créé, la « Camerata de Bourgogne » avec mon ami Alain Marion, flutiste surdoué et grand amateur de vin il a joué le jeu à 100%, avec générosité et talent, à l’Eglise St Aignan, je me souviens du concerto de Mercadante !

Bruno Rigutto, grand pianiste et ami fidèle interpréta Chopin et a accompagné un jeune prodige du violon Frédéric Pelassy, car dans les fondamentaux de « MUCH » il y a toujours eu la promotion des jeunes artistes .

Ami de longue date Patrice Caratini, bassiste de jazz aux talents multiples me proposa le trio avec son acolyte Marc Fosset et le célèbre Marcel Azzolla, accordéoniste qui, une fois de plus a su « chauffer » notre public, concert mémorable et début d’une amitié forte avec ces 2 derniers.

Pour clore cette 1ère édition, le grand Michel Becquet «  trombone extraordinaire » avec qui j’avais été à l’orchestre de l’Opéra de Paris ( de 1981 à 1985) est venu avec ce groupe mythique «  le quatuor de trombones de Paris », réunion unique de 4 stars de cet instrument souvent relégué au fond de l’orchestre. Avec Gilles Millière, Jacky Fourquet et Alain Manfrin le monde des cuivres  était au firmament .

Tous ces artistes sont revenus par la suite, comme un lien intemporel, et bien sûr j’ai une pensée pour les amis disparus : Claude Bolling, Alain Marion, Marc Fosset, Marcel Azzolla .

Le succès fut au rendez-vous, succès artistique tout d’abord mais public encore timide, il fallut des années pour convaincre … j’avais compris qu’il ne suffit pas de mettre de grands noms sur une affiche pour que ça fonctionne !

Les Artistes

La difficulté n’a jamais été de trouver des artistes, il y a hélas plus d’artistes que de possibilités de concerts. Il faut signaler que l’acquisition des ressources financières ont toujours été difficiles et en dessous de nos besoins, de nos ambitions. Lorsqu’un politique donne son accord, voire même avec  enthousiasme, cela ne veut aucunement dire que les moyens attendus seront ceux attribués ! Mais c’est l’équation connue et partagée par toute la communauté culturelle.

Il a donc fallu cocher d’autres cases que l’attrait financier, et nous avons donc bénéficié de mon grand carnet d’adresses de musiciens, celui des amis, collègues et personnalités que j’avais approché dans ma vie professionnelle. Je dois dire qu’à part de rares exceptions, nous avons toujours trouvé des solutions et pu trouver l’accord parfait ! Nous avons toujours soigné l’accueil des artistes, grâce aux bénévoles qui pendant 36 ans ont donné de leur temps et passion pour les transporter, voire les loger. La qualité de nos après –concerts a certainement joué aussi, sans parler des cadeaux en vin … les beaux lieux de concerts, de beaux hôtels et restaurants soignés … tout cela contribue à convaincre, et cela finit par se savoir !

9 Villages

Au début nous ne jouions qu’à Gevrey-Chambertin, notre village de naissance, à l’Eglise St Aignan (pour le classique) ou à l’Espace Chambertin (pour le jazz , la chanson ou les musiques du monde) .

Très tôt j’ai souhaité élargir le choix des villages, car je sentais que nous serions limités en restant à Gevrey, et surtout il me semblait que la richesse de cette Côte de Nuits était cette extraordinaire suite de villages célèbres par leurs grands vins.

Peu à peu nous avons agrégé les villages voisins, ce fut tout d’abord Vougeot avec le fameux « Château du Clos de Vougeot »  créé par les moines de Citeaux en 1551. Ce lieu mythique propose des Cuveries et cours splendides pour des concerts de prestige, ce que la « Confrérie des Chevaliers du Tastevin », partenaire historique du festival a toujours favorisé.

Par la suite ce fut Chambolle-Musigny avec l’avantage d’avoir une jolie église face à la salle des fêtes ce qui facilite les après-concerts. Morey-St Denis est arrivé assez tôt avec là aussi une belle église rénovée et la salle des Fêtes « Dyonisos ». Brochon ( mon village) avec le magnifique château Stephen Liegeard, construit sur le modèle d’Azay le Rideau par cet ancien sous –préfet, ami d’Alphonse Daudet et créateur du terme  « Côte d’Azur ». Nous avons toujours cherché aussi à mettre le patrimoine architectural en valeur, il est si riche dans notre région. Le village de Fixin est arrivé ensuite, là aussi la belle Eglise St Martin et la salle des fêtes  de la « Charmotte ». A chaque fois nous alternions les concerts classiques dans les églises (ou châteaux) avec les salles des fêtes pour les musiques plus «  actuelles », afin que chaque village puisse bénéficier d’une programmation variée, une année sur deux .

Est arrivé la ville de Marsannay la Côte, qui a la particularité d’être le premier «grand lieu de production viticole » de la Côte de Nuits, après Dijon, avec cet atout d’avoir les «  3 couleurs », le vin blanc ( avec les chardonnays) les vins rouges ( avec le pinot) et le fameux rosé ! Là aussi une grande salle « la Maison de Marsannay » et l’Eglise Notre Dame.

Le Village de Couchey propose la très jolie église St Germain d’Auxerre et la salle de la Mairie , à proximité pour les dégustations. Vosne-Romanée arriva en dernier, il est aussi un «  village star » avec de très grands vins et l’Eglise St Martin, magnifiquement décorée et à l’acoustique parfaite, la salle des fêtes , sur 2 niveaux a permis de très beaux rendez-vous  conviviaux.

J’étais arrivé en 3 décennies à réunir les 9 plus beaux villages de la Côte de Nuits, une belle affiche et une vraie action en profondeur sur le territoire local.

Des  formules originales

Un festival doit se renouveler en permanence, tout en maintenant une ligne identifiable, ce n’est pas une équation facile. Cependant sur la longueur nous avons expérimenté des formules originales qui ont été appréciées. Certaines ont été pérennisées, d’autres non ..

Je pense aux « imaginaires de la combe », concerts « écolos » ils avaient lieu en pleine forêt, à la tombée de la nuit, sonorisés, le mélange des bruits de la nature combinés aux mélodies des artistes étaient un régal. je me souviens particulièrement de celui avec Jean-Luc Debard, conteur morvandiau  évoquant les croyances rurales, et la guitare électrique saturée de David Chevallier, c’était un régal .

Pendant quelques années nous avions choisi des « pays invités », producteurs de vin bien sûr, et programmions des artistes jouant le folklore de leur pays, suivi d’une dégustation de leurs vins. Ce fut la Corse avec « Sarocchi », la Baviere avec  «  die Herzenblecher », la Suisse avec les « Brantards » et leur cor des alpes … une sympathique façon de mettre en valeur les folklores.

Le tremplin des artistes en devenir, ce fut le cas avec Frédéric Pelassy et Nathan Mierdl au violon, Julien Blanc au piano, Dorothée Daniel chanteuse, Edgar Moreau au violoncelle, Gabriel Pidoux au hautbois, Celia Oneto-Bensaïd pianiste, certains étaient d’ailleurs le « fil rouge » du FMGBFC et jouaient ainsi dans les 5 ou 6 festivals.

En lien avec le Concours International de Musique de Chambre de Lyon, nous programmions les lauréats fraichement couronnés, tels que le « Eburon Brass Quintet » de Belgique ,

Les concerts-fourchette, formule binaire avec 2 lieux séparés entre concert et diner, en 3 parties (voir dans le prochain paragraphe)

L’artiste aux 3 visages, c’était là l’occasion de mettre à l’honneur un artiste qui pouvait proposer  plusieurs répertoires possibles, il avait 3 concerts, dans 3 lieux différents, souvent pour finir au Château du Clos de Vougeot. Cela  permettait de suivre les grandes personnalités dans des contextes divers, des répertoires variés, souvent du classique au cross-over … Ce fut un bonheur de proposer cela à Patrice Caratini, Lambert Wilson, Laurent Korcia, Michel Becquet ; nous avons aussi rendu hommage à la grande et talentueuse famille Casadesus, qui dans sa diversité et sa simplicité a enchanté notre public .

Les accords vins et gastronomie

Il était important d’avoir une dimension gastronomique à notre festival , tout d’abord car la convivialité était l’un de nos sacerdoces, mais aussi car nous avons, dans tous les villages, d’excellents restaurateurs, artisans de bouche. Il ne faut pas oublier que le public est en demande de manifestations « complètes », outre le concert qui est l’essentiel, nous avons eu à cœur de  développer les dégustations (toujours commentées par des professionnels tels que Jacky Rigaux et les vignerons Dominique Gallois, Denis Berthaut, Benigne Joliet, Pascal Mugneret, Bernard Bouvier, Bruno Clair…).

Nous avons développé également les soirées autour des Chocolatiers de notre région, l’accord avec le vin est parfait, et avons eu avec  Edouard Hirsinger, Jonathan Pautet et Pierre-Yves Duffoux de très belles dégustations .

Le concept des « Concerts-Fourchette » est une création que j’ai toujours promu, l’idée était de découper un concert en 3 parties, pour alterner les moments. Le schéma était le suivant :
Accueil du public à la salle des fêtes et apéritif avec amuse-bouche .
1ère partie du concert ( 20 min) à l’église
Service de l’entrée à la salle des fêtes
2ème partie du concert à l’église
Service du plat de résistance à la salle des fêtes
3ème partie du concert à l’église
Service du fromage et dessert à la salle des fêtes

Le public adorait ce va et vient, qui était à la fois ludique et varié, il  permettait une alternance qui mettait bien en valeur les 2 activités. Cela n’était par contre possible que dans les villages ou les 2 salles étaient contigües !

Le festival Musical des Grands Crus de Bourgogne ( et Franche-Comté)

Lorsque nous avons créé le festival, en 1987, mon ami et compatriote bourguignon Yves Henri (pianiste de grand talent) avait lui aussi créé , à Meursault , un festival classique « de Bach à Bacchus ». De très grands artistes sont venus là ( Ivry Gitlis, Vlado Perlemuter, François René Duchable …) et nous avons eu l’idée de nous rapprocher pour développer notre communication .

Nous avions tous les 2 le même concept « musique et vin », et n’étions ni concurrents sur la programmation , ni sur les dates, ni géographiquement. Par ailleurs si Gevrey-Chambertin est la capitale des grands « rouges », Meursault est bien la capitale des « grands blancs », tout était réuni pour marcher de concert.

Très vite l’idée d’élargir notre association est apparue comme nécessaire, afin de proposer une programmation sur les 4 départements afin d’affirmer notre action.

C’est ainsi que la cité de Chablis nous a rejoint (aujourd’hui dirigée par J Michel Costal), Les Rencontres de Noyers sur Serein (dirigées par Emmanuel de Malezieux et aujourd’hui  par Juliette Hurel), les Grandes Heures de Cluny (à l’époque dirigées par Jean-Claude Gosse, et par la suite Guy Touvron). Lorsque la fusion des  régions a eu lieu en 2016, nous avons naturellement accueilli le « festival des Tourelles » piloté par Olivia Gay et Thierry Maillard. Nous avons pu ainsi, chaque été, proposer plus de 50 concerts dans notre grande région.

Une programmation généraliste

Lorsque j’ai créé MUCH, l’une des premières idées était de faire un festival populaire et accessible à tous. Bien sûr des prix de places très bas, mais aussi sans aucun élitisme, ce qui pour moi n’a jamais été incompatible avec l’exigence. J’ai modestement essayé de continuer, en musique, ce que Vilar et Vitez avaient créé, à savoir « l’élitisme pour tous », promouvoir  un théâtre populaire et exigent.

Ce n’est pas toujours facile car tous n’ont pas le même degré de connaissances, ni d‘envies …

Pour affirmer cela j’ai choisi, avec insistance, de ne pas avoir de thème (musique et vin me paraissait suffisant !) mais au contraire de présent tous les genres musicaux. Ce fut le classique, le jazz, la chanson de variété, les spectacles d’humour, les créations contemporaines, la musique ancienne, les musiques de films …

Dans cet esprit j’ai eu plaisir à programmer des artistes inconnus, des talents en devenir, tous adossés à des grandes vedettes, et même quelques fois, favoriser des rencontres. Ce fut bien sûr parsemé de déceptions, voire  d’échecs, quand à la fréquentation publique, mais nous avons tenu bon !

J’ai eu la joie de favoriser des créations avec Gustavo Beytelmann, Patrice Caratini, et Frederic Talgorn, grand compositeur qui proposa sa superbe cantate « vinum et sanguinem », mais aussi 3 créations pour ma dernière année en 2022. Le public fut ravi de voir et questionner le compositeur qu’il venait d’entendre.

Nous avons toujours choisi les lieux du patrimoine , ceux-ci  nous imposaient forcément des contraintes de tailles de concerts réduits. Je n’ai jamais cherché des programmes qui sortaient de l’intimisme, j’ai opté pour un rapport direct avec les artistes, la proximité et la sensation de passer un moment privilégié.

Je pense que les « grands concerts populaires » type Zenith ou grands espaces de plein air ont des vertus évidentes, mais j’ai toujours pensé que notre rôle était de proposer l’inverse, une alternative.

Je pense en particulier à des petits lieux comme le Hall du Château de Brochon (maximum 100 personnes) avec les concerts de Sylvain Luc ou de Lambert Wilson … ce sont des souvenirs pour la vie pour beaucoup d’entre nous!

De nombreux artistes

J’aime bien aussi cette idée qu’est la confrontation des genres. L’alternance des vedettes reconnues et les artistes en devenir et locaux.

Les Classiques : A. Lagoya, JP. Et S. Wallez, JC Pennetier, Ch. Ivaldi, A.Marion, M. Larrieu, N.Dautricourt, L. Korcia, R. Pasquier, B. Fontaine, Y.et G. Henry, B. Nedeltchev, C. Huvé, M.Mesplé, M. Nordmann, J.Hurel, M. Piquemal, A. Ménier, Ch. Icart, S. et G. Tacchino,  E. Rossfelder, C. Caratini, F. Chaplin, L. Naouri, T. Fallone, M. Borron, A. Byun, D.Walter, JP. Brosse, J. Dekyndt, G. Chimini, C. Estourelle, A. Queffelec, J. Hurel, R. Guyot, E. Strosser, JP. Caens, P. Meyer, P. Contet, V. Serafimova, H. Billaut, Duo Schiavo-Marchegiani, E. Soulard, S. Quezada …

Le Jazz : C. Bolling, M. Vander, P. Michelot, E. Le Lann, J Loup Longnon, D. Leloup, H. Sellin, A.Hervé , M. Rocheman, G. Arvanitas, J. Griffin, S. Bœuf, U. Pagnini, A. Ceccarelli, Th. Eliez, R. Faÿs, P. Blanchard, D. et F. Lockwood, P. Bailly, Les Jazzogènes, Ch. Escoudé, F.Thuillier, J. Lignon, E. Bertrand, Bechet Quartet, R. Galliano, F. Jeanneau, H. Texier, M. Solal, F. Martin, Djivilli, JM. Ecay, A. Farao, Les Jazzteropodes, N. Verras, P. Drevet, Lilananda, M. Marre, A. Jean-Marie,  A. Caillet, Ch. Girard, JP. Debarbat, L. Mazetier, JL. Chautemps, M. Abbas, D. Venitucci, S. Luc, S. Belmondo, F. Pallem…

La Chanson : M. Legrand, W. Sheller, C. Elziere, R. Didier, A.Lepprest, D. Daniel, D. Fernandez, Y. Jamait, J. Guidoni, F.Carminati-M.Thibault, F. Morel, Charlélie Couture, F. Thibault, MP. Belle, I.Mayereau, B. Dimey, HF. Thiéfaine, Aldebert, D. Evans, N. Sanz, Marylene, B. Lallement, L. Di Franco, R. Cohen-Solal, B. Bruel, Saï , B. De Roubaix, M. Le Forestier, H. Wanzlave, L. Wilson …

La World Music : Trio  Mosalini-Beytelmann-Caratini, Una Ramos, Lune et soleil, Syrinx, JJ. Milteau, M. Galvin, A. Audano, Kaktus Groove Band, L. Sanchez, J. Léger, Casanegra, Les Brantards, Sarocchi, JF. Lalanne, P. Charial, JM. Evrard, Ch. Lechenet, M. Deneuve …

La Musique Ancienne : Ens. Dulzaïnas, Gilles Binchois, Concert de L’Hostel Dieu, Ecco la Musica, J. Savall, Les Sacqueboutiers de Toulouse, Pasticcio Barocco, I. et H. Agnel, les Traversées Baroques, M. Rouquié, P. Ayrton …

La Musique de Chambre : Quatuor Rosamonde, Quatuor Furi, Quatuor Ludwig, Quatuor Aulodia, Trio Alternances, Lilétencé, Duo Jacqmin, Duo Monnin-Urbano, Trio de Poche, Duo Cordes et Ames, Les Fines lames, Harperc, Harpa diva, Quatuor Hyperion, Quatuor Morphing …

Spectacles et Humour : Les Fouteurs de Joie, Les Violons dingues, Orpheon Celesta, Les Bisons Ravis, Damien Luce.

Les Orchestres : Orch.  JF Paillard, Orch. B. Thomas, Camerata de Bourgogne, Ensemble Tetraktys …

Les Chœurs : Sonoma Valley Community Chorale (US), Ens. Vocal Arcanes, Chœurs R. Toulet, Chœur  Régional Vittoria d’Ile de France, Happy Voices Gospel, Singall Gospel …

Les Récitants : A. Héraud, A. Duault, JL. Debard, C. Santelli, M. Huvet …

Un Acrobate : J. Thomas …

La Musique de Films : JM. Sénia, JM. Bernard, R. Wagner, F. Talgorn, M. Legrand, B. Fontaine …

Une Famille d’artistes :  Les Casadesus, J Claude, Caroline, Christophe, D. Probst, T.  et D. Enhco …

Les Cuivres

Etant représentant de cette famille, et aussi bien conscient que nous ne sommes pas autant programmés que d’autres instruments … Je ne pouvais que garder une place, quasiment chaque année, à un de mes collègues. En 1988 le Quatuor de Trombones de Paris, et par la suite le Collège des cuivres de Suisse Romande, Cuivres de l’ON Lyon, Eburon quintet, Or note quintet, Epsilon, Les Sacqueboutiers, G. Touvron, B. Soustrot, D. Guerrier, E. Lelann, N . Folmer, JLoup Longnon, S. Belmondo, Spanish Brass, Tuba l’image, I. Bousfield, French Horn Quartet de la  Suisse Romande, Burgundy Brass, A. Cazalet, M. Becquet … et moi-même !

L’Avenir

Nous avons eu la chance, lorsque j’ai souhaité me retirer en 2021, de penser à Adélaïde Ferrière pour me succéder. La chance également qu’elle accepte , car cette Dijonnaise de naissance, fille d’un vieil ami et percussionniste de très grand talent a déjà une activité internationale très importante. Elle fait partie de cette génération ouverte à toutes les musiques et , avec sa Victoire de la Musique en poche, elle parcourt le monde en compagnie des plus grands artistes.

C’est elle qui depuis 2022 travaille à un nouveau projet, l’édition 2023 est programmée, avec un nouveau concept, de nouvelles dates, et j’en suis sûr une créativité sans faille. Ce fut très important pour moi et toute l’équipe qui m’a entouré, de voir l’avenir se dessiner grâce à cette jeunesse nécessaire et talentueuse, alors longue vie à MUCH version Adélaïde Ferrière.

Thierry Caens – Mai 2023

Trompette Actus

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