Si certains profitent de leurs vacances pour se reposer, ce n’est pas le cas de Lucienne Renaudin Vary, trompettiste et soliste internationale.
Elle parcourt la France et se produit dans de nombreux festivals que nous avons pus vous présenter tout au long du mois de Juillet.

La jeune trompettiste se confie d’ailleurs volontiers en interview et nous vous proposons de retrouver notamment l’une de ses dernières interviews lors du festival 1001 notes sous forme de questions/réponses courtes ! Vous pouvez retrouver l’interview intégrale ICI et en voici quelques extraits :
Ton petit rituel d’avant-scène ?
L : Je n’ai aucun rituel spécifique d’avant scène, mis à part peut être boire un bon thé, mais c’est aussi ce que je fais déjà dans la vie de tous les jours ! *rires*
Le son que tu préfères ? L : Le ronronnement des chats. C’est un son hypnotisant qui en plus nous apaise.
Ton compositeur préféré ? L : Encore une fois, impossible de choisir ! Je vais faire un effort et ne vous en proposer que deux : Chostakovitch et Beethoven car j’adore ses symphonies !
Ton souvenir de scène le plus cocasse ? L : C’était en Belgique il y a 4 ou 5 ans, je jouais en compagnie d’un pianiste et d’un chef d’orchestre réputé. Et ce soir là, en plein milieu du concert, je constate que le piston de ma trompette se bloque. Je commence à paniquer et je quitte la scène en catastrophe afin de le débloquer en coulisses… Je reviens peu de temps après et par chance je remonte sur scène pile au moment où c’était à mon tour de jouer. Je pense encore aujourd’hui que le public a dû penser que c’était prévu que je quitte la scène, quand j’y repense j’ai eu beaucoup de chance dans mon malheur. !

Si la trompettiste se confie sur son actualité, elle reste pourtant mystérieuse sur sa rentrée 2021. Nous avons pu l’interroger sur ses projets à la suite de son dernier concert avec Félicien Brut et sa rentrée à venir. Elle nous raconte : « Cette saison, on a choisi un répertoire autour de Piazzolla, des compositions à lui bien sûr mais pas que, les compositeurs dont il s’est inspiré, ces mentors, l’héritage qu’il a laissé, on a voulu tout un voyage autour de ce compositeur ! Félicien est le partenaire de scène parfait, on adore jouer ensemble, et trompette accordéon pour raconter Piazzolla, c’est juste super !
Pour la rentrée 2021, beaucoup de belles choses, plein de concerts avec de beaux orchestres, un nouvel enregistrement, avec des surprises sympas justement en terme d’ensemble 😉 … C’est vraiment réjouissant ! »
On a hâte d’en découvrir plus et pour patienter voici un extrait de son dernier concert avec Félicien Brut à l’accordéon. On peut y entendre un extrait de la pièce de Carl Höhne « Slavisch Fantaisie »